La chanteuse star de la pop music Janis Joplin, a marqué son temps, par son art vocal, révolutionnaire dans une période étasunienne fort troublée par, notamment, la guerre du Vietnam, le « Protest song » et les révolutions sociales avortées en Amérique Latine. Dans ce biopic rock’n’roll, les auteurs, Frédéric Bertocchini et Eric Puech, vont nous faire découvrir, grâce à un scénario conçu à partir d’ouvrages biographiques et de témoignages d’époque, la jeunesse de Janis, son adolescence, ses premiers pas dans la musique, ses fugues, ses souffrances, sa sexualité débridée, ses dépressions, son génie…
Nous serons présents le week-end 4 et 5 juin 2022, à Vidauban (Var) ! José Jover y dédicacera quelques albums BD : c’est le bon moment pour nous rencontrer, si vous êtes dans les parages !
Cette BD, sur le thème des conduites à risques à l’adolescence, est le résultat d’ateliers participatifs avec des jeunes à qui il a été proposé d’en être coscénaristes. Il y a 3 garçons et 2 filles autour desquels les histoires se focalisent. Jaze, 15 ans et sa soeur Isa, 16 ans. Kwet, 14 ans, Paulo, 14 ans et Jess, 13 ans. Les histoires concernent des événements autour des conduites à risque des jeunes (entre 13 et 16 ans). Il y a des histoires plus ou moins compliquées avec des issues plus ou moins heureuses, mais toujours dans une mise à distance grâce à la dérision, à la caricature et à l’humour décalé. Après avoir collaboré quelques temps au journal «Spirou», le dessinateur et coscénariste Laurent Bordier publie des albums aux éditions Vents d’Ouest. Parallèlement, il illustre des jeux de cartes pédago-ludiques qui rencontrent un joli succès sur le thème des addictions chez les adolescents sur lequel a aussi travaillé Cédric Kempf, le scénariste.
Le nouveau roman graphique de Nadine Van Der Straeten en financement sur Ulule !
Un amour ambigu entre l’être vieillissant et son expérience des désillusions, qui tourne en boucle… Et l’être en devenir, croyant en savoir suffisamment pour considérer que la vie ne vaut pas que l’on se donne de la peine pour elle.
Chacun place en l’autre une secrète envie d’être détrompé, chacun veut, sans se l’avouer, que l’autre lui apprenne ou lui réapprenne à vivre.
Avec le roman graphique « When you’smiling », l’auteure Nadine Van Der Straeten, a voulu raconter l’histoire de l’intersection de deux courbes :
L’une est ascendante, celle du jeune Léon, laissé pour compte par sa famille et rejeté par ceux de sa génération. Il fait le choix de vivre en marge d’une société dont il ne comprend pas les codes, en se consacrant exclusivement à la nature.
Léon est un peu bancal, accroupi sur sa bordure où les vents soufflent dans tous les sens, il fait le dos rond, il attend…
Dans le mépris de tous, sans diplôme, il vient d’être embauché au service des parcs et jardins de la ville.
Ça siffle au-dessus de sa tête, il laisse ramper tout ce qui grouille et se fait un lit d’herbes fraîches.
Il ne bouge pas, il attend…
L’autre courbe est descendante, celle de Rose, courbée par le poids de ses désillusions, qui s’efface tout doucement et se fond dans les rues ternes de Samoisy, en proche banlieue parisienne.
Rose était chanteuse dans des cabarets minables… Sa maigre pension lui permet à peine de survivre. Son existence ne fut qu’une succession d’épreuves qu’elle traîne derrière elle, comme un pauvre manteau rapiécé, nauséabond… Elle n’attend plus rien, elle a pris tant de coups de poing qu’elle ne se reconnaît que tuméfiée.
Ces deux-là se rencontrent dans les allées du jardin public municipal. La précarité leur suggère de partager le petit logement de Rose. Cohabitation forcée… Mais les deux courbes, en se croisant, s’enrichissent l’une l’autre…
Auprès de son nouvel ami, Rose retrouve le goût des petits bonheurs quotidiens qui rendent le sourire, elle réapprend à se lover dans le doux cocon de la tendresse qu’elle croyait définitivement perdu.
Léon, quant à lui, découvre qu’en offrant son bras à plus vulnérable que lui, il se sent fort et capable d’envisager un avenir sans réticences.
« When you’smiling » est le récit d’un amour ambigu entre l’être vieillissant et son expérience des désillusions, qui tourne en boucle sur ses amertumes, qui a désappris à espérer, à s’enthousiasmer pour le lendemain… et l’être en devenir, croyant en savoir suffisamment pour considérer que la vie ne vaut pas que l’on se donne de la peine pour elle.
Chacun place en l’autre une secrète envie d’être détrompé, chacun veut, sans se l’avouer, que l’autre lui apprenne ou lui réapprenne à vivre.
La plus belle phrase d’amour est dite dans le silence d’un regard. Beaucoup d’entre nous ont eu un premier amour et des rêves fous, mais qui fait vraiment ce dont il a le plus envie au risque de tout perdre ? Antoine est cet homme-là. Aimer c’est souffrir. Construire un couple durable et harmonieux est un combat de tous les instants. Car il y a le désir, cet insondable et irrésistible mystère qui nous attire et nous déroute, comme des insectes dans la lumière. Si pour Antoine, l’amour se nomme Constance, sa compagne, le désir prend les traits et le corps de Domitille, un amour de jeunesse.
de Mikaël Mignet et Ulric au Festival International BÉDÉCINÉ d’Illzach
Pierre vit seul dans un EHPAD. Il ne se souvient plus de grand-chose. Un jour, il reçoit une vieille photo où pose un jeune couple et sur laquelle est inscrit « Souviens-toi de nous. Derrière la Colline. Flavie ». Bien décidé à retrouver cette jeune femme, il part à sa recherche tandis que des bribes de mémoires lui reviennent. Mais parfois, c’est mieux de ne pas se souvenir. Nostalgie et amnésie morcellent leurs souvenirs et leur histoire. Mais il faudra bien que quelqu’un ramasse les morceaux.
FRANCE BLEU : Un coup de coeur 100% stéphanois : Parmi la sélection de Gérard Girard de la librairie « L’étrange rendez-vous », un roman graphique se détache du lot : « Derrière la colline » de Mikaël Mignet et Ulric, deux artistes stéphanois qui ont fait partie des premières dédicaces post confinement en juin 2020.
ACTUABD : « En ces temps de canicule et de Covid-19, il est beaucoup question de l’attention portée aux personnes âgées ; mais, même en des temps plus « normaux », le vieillissement apporte son lot de problématiques, comme celle de la perte de la mémoire, abordée dans cette bande dessinée. (…) À travers la quête de Pierre, l’ouvrage aborde les questions de la dépendance, de la mémoire, et des relations familiales bousculées par l’inéluctable avancée du temps.(…) Une ambiance assez triste, renforcée par d’énigmatiques flash-back couleur sépia, qui rappellent de vieilles photographies.On trouve en fin d’ouvrage un dossier documentaire qui retrace la genèse de cette aventure et qui bouscule quelques lieux communs sur le vieillissement et l’amour au temps du 3e voire du 4e âge. » Damien Boone
BULLE D’ENCRE : La mémoire … Lieu de nos souvenirs, pleines d’images et de mots, de sons et d’odeurs … Intangible, entêtante, obsédante parfois mais aussi fugace, volatile, presque irréelle, se jouant parfois de nous, intangible, mais si importante pour nos vies. Atteint d’Alzheimer, le héros de notre histoire est en train de disparaître lentement de la mémoire et de l’histoire de ses proches, mais lui veut se souvenir de cette histoire avec Flavie, qui lui envoie une photo et un commentaire énigmatique … Voilà l’idée de départ de notre histoire, toute en tendresse et délicatesse et au dénouement inattendu. Car parfois la mémoire peut faire mal … On reste surpris par cette fin, quelque peu déconcertante, et ne comptez pas sur nous pour vous dévoiler cette fin étonnante. Le scénario de Mickael Mignet est servi à merveille par la palette et les pinceaux d’Ulric, dont c’est l’un des premiers albums, efficaces, précis, même si un peu charbonneux. Ces traits qui contribuent à l’ambiance quelque peu troublante du récit donnent magistralement vie et rythme au récit.
BDGEST : « Mikaël Mignet, dont c’est la première bande dessinée, s’engouffre avec brio dans un sujet délicat. Parce qu’il est véritablement grave et qu’il touche considérablement de personnes, l’auteur se devait de le traiter avec toute l’authenticité et la sensibilité qu’il représente. Chose faite, car le propos – sans le divulguer – oscille constamment entre l’amour et la colère, suscitant simultanément le dévouement puis, et a contrario, la résignation des proches. (…) Le trait d’Ulric (Tracer, Farpaitement) supplée le peu de texte et d’échanges. Certes grossièrement caricatural sur les silhouettes, le coup de crayon parvient néanmoins à renvoyer avec précision la nostalgie qui se dégage de ses personnages et de ce que sont devenues leurs existences. Âges avancés et pathologies pour certains, humeurs pour d’autres, en observant les faciès, le lecteur, qui devient le témoin du drame qui se joue devant lui, prendra conscience de l’affection, de la détresse et de la colère qui les habitent.Vite lu, ce one-shot livre un témoignage émouvant sur les terribles conséquences d’une maladie incurable et dont les répercussions sont principalement visibles au delà du patient lui-même. » D.Roy
LA BANDE DU 9 : « C’est avec une certaine émotion que je me suis lancé dans la lecture de cet ouvrage, aussi bien par le sujet qui me rappelle un certain vécu personnel mais également par un contexte beaucoup plus vaste qui est celui du temps qui passe. Cet album mis en scène par Ulric et Mikael Mignet ne laissera personne insensible. Entre la fille qui est dans le déni et qui le regrettera avec le temps et ce couple de personnes âgées qui nous prouve que l’amour n’a pas d’âge, chaque lecteur pourra se faire sa place et s’identifier aux protagonistes.Les auteurs ont su avec peu de texte, juste l’essentiel, et des dessins basés sur les personnages avec peu de décor, aller au centre du sujet pour toucher le cœur des lecteurs allant jusqu’à l’émotion de faire couler quelques larmes. Cet album est à la fois touchant, émouvant mais également pédagogique pour ceux qui voudront dépasser le cap de la première lecture. La maladie d’Alzheimer est terrible pour l’entourage des patients mais elle a l’avantage pour les victimes de ne garder que le meilleur des souvenirs. En bonus, des pages supplémentaires sur la genèse de l’album qui ne manque pas d’intérêt. « Derrière la colline » est l’exemple type d’album que nous souhaitons vous faire découvrir et qui prouve qu’il y a encore de belles histoires à raconter en Bande Dessinée. » Eric
LE PETIT BULLETIN : C’est l’histoire d’un papi, qui, tout seul dans son EHPAD, va tenter de remonter le chemin de sa mémoire. La photo d’un jeune couple. Quelques mots, « souviens-toi de nous », inscrits au dos. Un prénom : Flavie… Point de départ d’une quête que, peut-être, il aurait mieux valu ne pas entamer. Avec ce roman graphique paru aux éditions Tartamudo, Ulric et Mikaël Mignet explorent les thèmes de la nostalgie et de l’amnésie, racontant avec tendresse la dernière bataille de leur personnage.