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Les aides aux créateurs en cette période de confinement

Tartamudo

En cette période de lutte contre le Covid-19, nombreux sont les auteurs et artistes touchés de plein fouet et ne pouvant plus vivre de leur activité. Si c’est votre cas ou si vous connaissez des proches étant dans cette situation, nous vous conseillons de lire cet article.

Le fonds de solidarité du gouvernement et des Régions

Pour commencer, un fonds de solidarité doté de un milliard d’euros est mis en place pour pouvoir verser une aide aux plus petites entreprises, micro-entrepreneurs, indépendants et professions libérales. C’est ainsi qu’ils pourront toucher jusqu’à 1 500 € pour le mois d’avril. Pour toutes les informations et demandes particulières, rendez-vous sur le site de la Fédération Auto Entrepreneur. Les artistes-auteurs sont notamment concernés, pour consulter la foire aux questions du gouvernement, rendez-vous ici.

Le fonds d’urgence du CNAP

Un fond d’urgence de 500 000 € alloué par le Centre National des Arts Plastiques aux artistes-auteurs, commissaires, critiques et théoriciens d’art va permettre de compenser les pertes de rémunération subies liées à la crise. Les modalités et critères pour savoir si vous êtes éligibles à ce fond seront en ligne sur leur site très rapidement.

Secours exceptionnelle par le CNAP

Toujours par le même organisme, celui-ci propose une aide ponctuelle aux artistes, ayant des difficultés financières ou/et sociales ne leurs permettant pas d’exercer leur activité. L’aide peut s’élever jusqu’à 2 500 €. L’artiste-auteur doit, entre autres, être inscrit à la sécurité sociale dédiée. Attention, le dépôt des demandes se fait jusqu’au 24 avril et la prochaine commission se tiendra le 11 juin.
Les disciplines concernées par cette aide sont entre autres : peinture, création sonore, dessin, vidéo, nouveaux médias, photographie et bien d’autres.
Toutes les infos, sur leur site.

Aide exceptionnelle aux éditeurs indépendants

Les éditeurs indépendants dans le milieu de l’art souffrent tout autant que les artistes plasticiens. Cette aide économique s’adresse aux éditeurs et le montant accordé peut varier entre 3 000 et 10 000 €. Pour plus d’informations, il faut se tourner vers le Centre National du Livre. De plus, le Centre dispose d’autres aides, notamment aux auteurs, traducteurs, éditeurs, revues, librairies et événements littéraires.

Les mesures exceptionnelles mises en place

De même, s’ajoutent aux aides précedemment citées, le report/étalement des loyers et factures d’eau, de gaz et d’éléctricité des locaux professionnels selon les cas. De plus, les dettes fiscales et sociales seront étalées et les échéances peuvent être reportées. Egalement, un arrêt de travail a été mis en place pour les parents qui gardent leurs enfants à la maison. D’une durée de 1 à 21 jours, il est renouvelable. Pour faire la demande, cela se passe sur le site Amelie, de l’Assurance Maladie. Dans la case « type d’identifiant », vous pouvez choisir Artiste-Auteur afin d’accéder au formulaire dédié à votre profession.

Se rendre à son atelier si cela est indispensable

Si vous avez impérativement besoin de vous rendre dans votre atelier, le gouvernement a édité une attestation de déplacement dérogatoire. Vous l’avez sûrement utilisé pour faire les courses, elle s’utilise aussi pour les déplacements domicile – le lieu de travail. Elle est valable un jour et ne nécéssite pas de justificatif si vous ne pouvez pas en fournir. Cela est par exemple valable pour les employés non-salariés.

Attestation de déplacement dérogatoire :  Télécharger

Des aides au cas par cas pour les festivals 2020

Afin de faire face à la crise sanitaire du Covid-19, le ministre de la Culture souhaite apporter un accompagnement aux organisateurs. Au-delà de leurs contacts avec les interlocuteurs locaux, les festivals peuvent déjà joindre la cellule d’accompagnement des festivals 2020. Pour commencer, il faut les contacter à l’adresse électronique suivante : festivals-covid19@culture.gouv.fr

Bruno Blum au salon CIDISC

Inauguration de l’atelier/galerie Pegasus à Rennes

A l’occasion de leur installation dans un nouvel espace de travail (atelier/galerie), Olivier Nestelhut, Mat Elbé et Tarek vous convient à l’inauguration de ce lieu durant trois jours de rencontre, exposition et dédicaces BD. Vincent Pompetti a été invité à cette occasion pour signer ses ouvrages et discuter avec le public.

Un vernissage est prévu le 28 février à partir de 17 heures 30.

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Artistes :


— Olivier Nestelhut > peinture
Olivier Nestelhut est un artiste né à Paris en 1966. A l’âge de 6 ans, il débute les cours de peinture en même temps que la musique. Il étudie dans l’atelier de Christiane Rosset à Saint Cloud puis rentre à l’Ecole des Beaux-Arts de Rueil Malmaison. Parallèlement, il apprend le saxophone et la composition au Conservatoire, puis à l’American School of Modern Music.  Après avoir obtenu une maîtrise de philosophie en esthétique sur le geste du peintre, la musique prend une place prédominante dans sa vie. Il compose pour des pièces de théâtre, des chorégraphies, des courts-métrages et des chanteurs. Il mène une carrière de musicien de scène en tant que jazzman. Il s’installe à Rennes en 2002 pour se rapprocher du Finistère, sa terre d’élection. En 2008, on lui confie la direction du festival Jazz à l’Ouest poste qu’il occupera pendant 8 ans pour ensuite reprendre le fil de sa carrière artistique.
Durant ces trente années, il réalise les supports visuels de ses différentes formations et de ses projets. D’autres musiciens font appel à ses services de graphistes. Il reprend les pinceaux en 2016 et réalise une série de toiles sur le Jazz « Backstage » qui sera exposée lors du festival Jazz à l’Etage 2018 (Rennes) et à l’Espace Paul le Flem (Châteaugiron). « Il y a trois ans, je me suis replongé complètement dans la peinture car la temporalité et le caractère immatériel de la musique ne me convenaient plus.
J’avais besoin de pouvoir me retrouver en face de ma création dans un temps arrêté, besoin concrètement de sa présence. Le choix du portrait est lié à cette question de la présence, une nécessité de faire jaillir les figures réelles et fictives qui m’habitent.

— Mat Elbé > pochoir
Mat Elbé est un pochoiriste et photographe pour Paris Tonkar Magazine.
Il n’apprend les techniques du pochoir qu’en 2013, sous l’influence de ses amis Tarek et Yarps. Ensemble, ils prennent pour support les rues de Paris, sur lesquelles ils collent différents motifs dont des madones colorées. Modernité, urbanité et fantaisie définissent à merveille le travail de Mat Elbé.
L’artiste utilise également des toiles comme support pour ses pochoirs.
En 2014, il expose pour la première fois ses créations avec Partitions Urbaines. Depuis, son travail est présent dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger.

— Tarek > peinture + BD
À 19 ans, à peine diplômé de la Sorbonne en histoire médiévale et histoire de l’art, et alors qu’il évolue dans le milieu du graffiti depuis un certain temps, Tarek sort “Paris Tonkar”, premier livre d’art consacré au graffiti publié en Europe. Il expose ses premières peintures un an plus tard, en 1992 lors de l’exposition Paris Graffiti. L’artiste vit ensuite à Tunis puis en Syrie, puis expose en France et en Syrie une série d’œuvres photographiques. Egalement reconnu dans le monde de la BD, il a écrit de nombreux scénarios pour plusieurs éditeurs.
Depuis plus de 20 ans, Tarek travaille sur plusieurs médiums, de la peinture à la bande dessinée en passant par la photographie, la vidéo ou encore la calligraphie arabe. En ce qui concerne ses peintures, l’artiste puise son inspiration de ce qui l’entoure, de ses voyages ou tout simplement des rues où il se promène. Masques tribaux, affiches publicitaires ou encore bombes de peinture sont des sources d’inspiration pour le travail pictural de l’artiste. il a également fait connaître son talent lors de performances urbaines à l’occasion de festivals dédiés à cette culture.
Les peintures de Tarek ont été exposées dans le monde entier, en France, en Belgique, au Canada, aux Etats-Unis, en Suisse, en Allemagne, en Italie, en Grèce, au Cameroun et bien d’autres. On peut trouver son travail dans plusieurs collections privées et publiques. Il a même créé sa propre revue consacrée à l’art urbain: Paris Tonkar Magazine. Quant à son travail dans la  BD, il lui a valu de nombreux prix. Un artiste qui vaut le coup d’œil !

Invité _ Vincent Pompetti > illustration + BD
Italien né en Belgique, Vincent Pompetti fait ses études d’art à l’institut St Luc, et en ressort diplômé en 1998 de la section bande dessinée. 2 ans plus tard il publie sa première bande dessinée en tant qu’auteur complet chez Glénat (Planète Divine), puis entame une collaboration avec le scénariste et spécialiste du graffiti Tarek. Il en résulte plusieurs séries comme Sir Arthur Benton (second cycle) ou récemment La Guerre des Gaules, ainsi qu’un récit de pirates (Le Malouin). Tout deux s’investissent dans une maison d’édition indépendante, Tartamudo, avec José Jover, et créent un label (Pegasus). Vincent collabore au magazine d’art urbain Paris Tonkar, et parallèlement, développe une carrière de peintre et illustrateur, en exposant en Suisse (Starkart), Canada (Galerie 203), Italie (2016 et 2017) et en France principalement. Il donne des cours de croquis et peintures à Rennes où il vit depuis dix ans.Ses dernières publications sont la sortie de deux romans graphiques (juin 2015 et juin 2017), « Les Anciens Astronautes » et « Constellation », réalisés en auteur complet, et qui développent un univers de science-fiction / fantasy.

Infos pratiques :


  • Lieu _ 24, rue de Châteaudun à Rennes
  • Transports _ Bus C3 / arrêt Châteaudun ou C4 ou C6 / arrêt Pont de Châteaudun
  • Horaires _ 10 heures à 22 heures le 28 février et de 10 heures à 20 heures le 29 février et 1er mars

Maurice Rajsfus, encyclopédie des violences policières

Maurice Rajsfus

Maurice Rajsfus, encyclopédie des violences policières / Par Frantz Durupt et Ismaël Halissat

Le journaliste, dont les parents dénoncés par un policier voisin sont morts en déportation après la rafle du Vél d’Hiv, a documenté les dérives des forces de l’ordre bien avant les gilets jaunes, de Mai 68 à 2014. A 91 ans, il veut transmettre ses archives.

Le lien vers l’article dans Libération : ici.


Le petit Maurice dans la tourmente

Le petit Maurice dans la tourmente

1942, aux heures les plus sombres de l’histoire de France, dans la période de la collaboration à Paris. Maurice, alors âgé de 14 ans, ainsi que ses parents et sa soeur sont raflés lors de «la rafle du Vel’d’Hiv», parce qu’ils étaient Juifs Polonais. Suite à une aberration administrative – très providentielle pour Maurice et sa soeur, les deux enfants sont relâchés. Commence alors une survie de tous les instants. La force de cette histoire, est qu’elle tient à la fois du compte rendu historique mais aussi et avant tout du témoignage d’un homme qui a échappé à la mort.