Archives du mot-clé Commissaire Raffini
Une Enquête du commissaire Raffini – L’inconnue de Tower Bridge sur Actua BD
Le cadavre d’une jeune femme, présumée française, est découvert contre l’une des piles de Tower Bridge. Première sortie hors de l’hexagone pour le commissaire Raffini… dans un pays qu’il déteste cordialement.
« — À Londres ? Mais bon dieu, que voulez-vous que j’aille ficher là-bas ?!
— Allons, Armand, ne vous fâchez pas !
— Au fait, vous connaissez l’Angleterre ?
— Non
— Non ?
— Non et je ne tiens pas trop à connaître… Le brouillard, le thé à 5 heures, la conduite à gauche, tout ça, c’est pas pour moi…
— Bah bah bah..! Au fait, vous parlez anglais ?
— Pas un mot !
— Parfait, ce sera un séjour d’initiation linguistique… »
C’est à partir de ce savoureux dialogue que le commissaire divisionnaire envoie le commissaire Raffini en Angleterre : des agents de la brigade fluviale londonienne ont repêché un corps féminin, d’environ 25 ans, apparemment étranglé puis ficelé dans un sac. Personne ne se manifeste pour retrouver un proche disparu. Puisque les vêtements de la victime laissent supposer qu’elle est française, Scotland Yard sollicite l’aide de la PJ française. Et voilà Raffini embarqué dans une aventure qu’il rebaptise « Raffini chez ces Foutus Rosbeefs !». Davantage que ces quelques marques de chauvinisme et des quelques traits d’humour qui parsèment l’épisode, celui-ci est avant tout marqué par une intrigue bien ficelée, qui nous emmène du célèbre Limehouse Dock (un clin d’œil à Blake et Mortimer) à la campagne des alentours de Londres.
La suite : Une Enquête du commissaire Raffini sur Actua BD: l’actualité de la bande dessinée.
SoBD : Exposition exclusive Christian Maucler & Vincent Pompetti
Pour son édition 2014, le SoBD propose, en partenariat avec Tartamudo, une double exposition consacrée à deux artistes de bande dessinée, Vincent Pompetti et Christian Maucler.
L’exposition Vincent PompettiAvec une dizaine de titres parus, et tout particulièrement le diptyque remarqué sur La Guerre des Gaules, réalisé avec le scénariste Tarek, le dessinateur belge Vincent Pompetti s’est avéré un virtuose de l’aquarelle. Une vingtaine de planches et de dessins originaux seront présentés sur le SoBD (et disponibles à la vente pour certains d’entre eux), dans une exposition exclusive consacrée à La Guerre de Gaules. Camps romain, opidum gaulois, affrontements : les dessins de Vincent Pompetti allient la verve et le dynamisme à une exactitude historique, qui en font de véritables documents de vulgarisation scientifique.
L’exposition Christian Maucler
Dessinateur de bande dessinée et illustrateur de talent, Christian Maucler, fort d’une bibliographie qui compte de nombreux ouvrages, met en image les Enquêtes du Commissaire Raffini depuis maintenant vingt ans. Cette série policière, scénarisée par Rodolphe met en scène la France profonde des années cinquante. Son onzième opus s’avère exceptionnel à bien des égards, et notamment par l’évocation appuyée du célèbre album La Marque jaune d’Edgar P. Jacobs. À l’occasion de cette sortie, le SoBD proposera une exposition originale de plus de 20 planches et dessins de Christian Maucler, dont certains seront disponibles à la vente.
Pompetti & Maucler – SoBD 2014
Avec une dizaine de titres parus, et tout particulièrement le diptyque remarqué sur La Guerre des Gaules, réalisé avec le scénariste Tarek, le dessinateur belge Vincent Pompetti s’est avéré un virtuose de l’aquarelle. Une vingtaine de planches et de dessins originaux seront présentés sur le SoBD (et disponibles à la vente pour certains d’entre eux), dans une exposition exclusive consacrée à La Guerre de Gaules. Camps romain, opidum gaulois, affrontements : les dessins de Vincent Pompetti allient la verve et le dynamisme à une exactitude historique, qui en font de véritables documents de vulgarisation scientifique.
Dessinateur de bande dessinée et illustrateur de talent, Christian Maucler, fort d’une bibliographie qui compte de nombreux ouvrages, met en image les Enquêtes du Commissaire Raffini depuis maintenant vingt ans. Cette série policière, scénarisée par Rodolphe met en scène la France profonde des années cinquante. Son onzième opus s’avère exceptionnel à bien des égards, et notamment par l’évocation appuyée du célèbre album La Marque jaune d’Edgar P. Jacobs. À l’occasion de cette sortie, le SoBD proposera une exposition originale de plus de 20 planches et dessins de Christian Maucler, dont certains seront disponibles à la vente.
Argumentaire Commissaire Raffini
LE RETOUR DE RAFFINI : RODOLPHE
Sa toute première enquête, intitulée l’Homme au Bigos avait été prépubliée dans Télérama au début des années 80, comme feuilleton de l’été.
Dix autres aventures allaient suivre, dessinées tout d’abord par Jacques Ferrandez, puis par Christian Maucler.
A l’origine les enquêtes du commissaire s’inscrivaient dans la veine des grands feuilletons fantastiques du début du XXe siècle. Rapidement, les récits se font plus psychologiques et réalistes, se rapprochant des enquêtes du célèbre Maigret de Simenon ou de la série télé Les Cinq Dernières Minutes et de son inspecteur Bourrel.
Avec ce nouvel album, le commissaire Raffini fait sa première incursion hors de l’hexagone. Scotland Yard vient en effet de récupérer le cadavre d’une jeune femme bloqué contre les piles du Tower Bridge. L’examen des vêtements laisse entendre qu’il pourrait s’agir d’une Française. Aussi la collaboration de la police française est-elle souhaitée. Le commissaire divisionnaire, qui sait que Raffini ne parle pas un traître mot de la langue de Shakespeare et déteste cordialement tout ce qui est thé à 5 heures, conduite à gauche et autres comportements grotesques, le choisit aussitôt pour la mission.
Ainsi démarre cette enquête qu’en son for intérieur Raffini a rebaptisé : « Raffini chez ces Foutus Rosbeefs ! »
Une histoire — on l’aura compris — non dénuée d’humour, mais qui conjugue aussi action, émotion et suspense. A noter enfin le clin d’œil à l’univers d’E.P. Jacobs et tout particulièrement à sa mythique Marque jaune. L’action se passe à Londres au moment où l’auteur des Blake et Mortimer y fait des repérages pour son album. Une occasion de revisiter le célèbre Limehouse Dock cher à de nombreux lecteurs…
Les Enquêtes du commissaire Raffini occupent une place bien à part dans le panorama de la bande dessinée française contemporaine. Cette série, qui met en scène la vie de “petites gens” (la “France Profonde” de ce temps-là), fait ressurgir le charme révolu de la France des années 1950, celle du président Coty, des Tractions Avant, des hommes en vestons croisés et des femmes en bas à couture. Elle a donné lieu à de belles expositions (Angoulême, Audincourt, Saint Malo) et a obtenu de nombreuses récompenses (en plus de celles à venir !).
A la fin de l’album, un dossier de 22 pages retrace l’histoire du personnage depuis ses origines, offrant images, témoignages et BD inédites…
Rodolphe rejoint les éditions Tartamudo
Rodolphe, de son vrai nom Rodolphe Daniel Jacquette, suit des études littéraires (licence, maîtrise) à la faculté de Nanterre. Professeur de lettres, puis libraire, il rencontre en 1975 Jacques Lob qui l’initie à la technique du scénario Bande Dessinée.
Il publie ses premières histoires courtes en 1976 et 1977 avec « Le Conservateur » illustré par Floc’h et « Enquête au Collège » mis en image par Goetzinger. Critique bande dessinée à A Suivre, Métal Hurlant, Rock, Charlie, Pilote et actuellement à La Lettre de Dargaud, il multiplie ses collaborations avec des « petits jeunes » tels Rouge, Ferrandez, Durand, Léo, Magnin, Mounier, Serrano, Juillard ou Allot (près de 70 albums en tout !).
Il anime actuellement plusieurs séries dont Trent (Léo), Cliff Burton (Durand), Taï Dor (en collaboration avec Serge Le Tendre, Serrano puis Foccroulle), Le Blaireau (Boem), Dock 21 (Mounier), Les Autres Mondes (Magnin), Les Ecluses du Ciel, Commissaire Raffini (Ferrandez puis Maucler), Les Moineaux (Alloing), Das Reich,..
En janvier 2000, il publie également avec Alain Bignon un « one shot » policier ayant pour principal personnage la célèbre Betty Page (chez P&T Productions) et signe trois nouvelles séries avec Bernard Capo : Les Teutoniques, Philippe Marcelé : Gothic (aux éditions Le Téméraire) et Tony Cossu : L’Ange Blanc. Depuis 4 ans, conseiller artistique auprès du Festival de Blois, il a réalisé plusieurs expositions consacrées, entre autres, à Loisel, Baudoin, Baru et Le Tendre.
De nombreux prix ont déjà marqué sa carrière : Bulle d’Or du meilleur scénariste (Brignais 1987), prix du meilleur scénariste (Solliès-Ville 1993), prix Jacques Lob du meilleur scénariste (1993), prix spécial du jury (Hyères 1994) pour l’album Schizo et le Prix de la Meilleure Série pour Cliff Burton au Festival International de la Bande Dessinée de Charleroi en 1994.
Le nouveau Commissaire Raffini bientôt en librairies
L’Inconnue de Tower Bridge : Rodolphe & Maucler
Le commissaire Raffini, de ses origines au Tower Bridge.
La première rencontre avec le commissaire Raffini a lieu dans le feuilleton de l’été proposé dans les pages de Télérama. C’était au début des années 1980 et l’histoire s’intitulait L’Homme au Bigos.
Dix autres aventures allaient ensuite donner sa stature au personnage, aventures dessinées tout d’abord par Jacques Ferrandez, puis par Christian Maucler.
A l’origine les enquêtes du commissaire s’inscrivaient dans la veine des grands feuilletons fantastiques du début du XXe siècle. Rapidement, les récits se font plus psychologiques et réalistes, se rapprochant des enquêtes du célèbre Maigret de Simenon ou de la série télé Les Cinq Dernières Minutes et de son inspecteur Bourrel.
Avec ce nouvel album, L’Inconnue de Tower Bridge, le commissaire Raffini fait sa première incursion hors de l’hexagone. Scotland Yard vient en effet de récupérer le cadavre d’une jeune femme bloqué contre les piles du Tower Bridge. L’examen des vêtements laisse entendre qu’il pourrait s’agir d’une Française. Aussi la collabo- ration de la police française est-elle souhaitée. Le commissaire divisionnaire, qui sait que Raffini ne parle pas un traître mot de la langue de Shakespeare et déteste cordialement tout ce qui est thé à 5 heures, conduite à gauche et autres comportements et pratiques grotesques le choisit aussitôt pour la mission.
Ainsi démarre cette enquête qu’en son for intérieur Raffini a rebaptisé : « Raffini chez ces Foutus Rosbeefs ! »
Une histoire — on l’aura compris — non dénuée d’humour, mais qui conjugue aussi action, émotion et suspense. A noter enfin le clin d’œil à l’univers d’E.P. Jacobs et tout particulièrement à sa mythique Marque jaune. L’action se passe à Londres au moment où l’auteur des Blake et Mortimer y fait des repérages pour son album. Une occasion de revisiter le célèbre Limehouse Dock cher à de nombreux lecteurs…
Les Enquêtes du commissaire Raffini occupent une place bien à part dans le panorama de la bande dessinée française contemporaine. Cette série, qui met en scène la vie de “petites gens” (la “France Profonde” de ce temps-là), fait ressurgir le charme révolu de la France des années 1950, celle du président Coty, des Tractions Avant, des hommes en vestons croisés et des femmes en bas à couture. Elle a donné lieu à de belles expositions (Angoulême, Audincourt, Saint Malo) et a obtenu de nombreuses récompenses (en plus de celles à venir !).
A la fin de l’album, un dossier de 22 pages retrace l’histoire du personnage du commissaire Raffini depuis ses origines.
Titre : L’Inconnue de Tower Bridge
Auteurs : Rodolphe (scénario) Christian Maucler (dessin et couleurs)
Parution : Septembre 2014
Style : Réaliste
Rayon : Bande Dessinée / One shot Collection : Tébéos
72 pages couleur Format: 24 x 32 cm Reliure : Cartonné, cousu, collé
Prix: 16 €
Tirage : 3 000 exemplaires âge / niveau de lecture : à partir de 9 ans
Code EAN : 9782910867478