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PRIX SPÉCIAL DU JURY POUR « DERRIÈRE LA COLLINE »

de Mikaël Mignet et Ulric
au Festival International BÉDÉCINÉ d’Illzach

Pierre vit seul dans un EHPAD. Il ne se souvient plus de grand-chose. Un jour, il reçoit une vieille photo où pose un jeune couple et sur laquelle est inscrit « Souviens-toi de nous. Derrière la Colline. Flavie ». Bien décidé à retrouver cette jeune femme, il part à sa recherche tandis que des bribes de mémoires lui reviennent.  Mais parfois, c’est mieux de ne pas se souvenir. Nostalgie et amnésie morcellent leurs souvenirs et leur histoire. Mais il faudra bien que quelqu’un ramasse les morceaux.

LA PRESSE EN PARLE

FRANCE BLEU : Un coup de coeur 100% stéphanois : Parmi la sélection de Gérard Girard de la librairie « L’étrange rendez-vous », un roman graphique se détache du lot : « Derrière la colline » de Mikaël Mignet et Ulric, deux artistes stéphanois qui ont fait partie des premières dédicaces post confinement en juin 2020.

ACTUABD : « En ces temps de canicule et de Covid-19, il est beaucoup question de l’attention portée aux personnes âgées ; mais, même en des temps plus « normaux », le vieillissement apporte son lot de problématiques, comme celle de la perte de la mémoire, abordée dans cette bande dessinée. (…) À travers la quête de Pierre, l’ouvrage aborde les questions de la dépendance, de la mémoire, et des relations familiales bousculées par l’inéluctable avancée du temps.(…) Une ambiance assez triste, renforcée par d’énigmatiques flash-back couleur sépia, qui rappellent de vieilles photographies.On trouve en fin d’ouvrage un dossier documentaire qui retrace la genèse de cette aventure et qui bouscule quelques lieux communs sur le vieillissement et l’amour au temps du 3e voire du 4e âge. » Damien Boone

BULLE D’ENCRE : La mémoire … Lieu de nos souvenirs, pleines d’images et de mots, de sons et d’odeurs … Intangible, entêtante, obsédante parfois mais aussi fugace, volatile, presque irréelle, se jouant parfois de nous, intangible, mais si importante pour nos vies. Atteint d’Alzheimer, le héros de notre histoire est en train de disparaître lentement de la mémoire et de l’histoire  de ses proches, mais lui veut se souvenir de cette histoire avec Flavie, qui lui envoie une photo et un commentaire énigmatique … Voilà l’idée de départ de notre histoire, toute en tendresse et délicatesse et au dénouement inattendu. Car parfois la mémoire peut faire mal … On reste surpris par cette fin, quelque peu déconcertante, et ne comptez pas sur nous pour vous dévoiler cette fin étonnante. Le scénario de Mickael Mignet est servi à merveille par la palette et les pinceaux d’Ulric, dont c’est l’un des premiers albums, efficaces, précis, même si un peu charbonneux. Ces traits qui contribuent à l’ambiance quelque peu troublante du récit donnent magistralement vie et rythme au récit.

BDGEST  : « Mikaël Mignet, dont c’est la première bande dessinée, s’engouffre avec brio dans un sujet délicat. Parce qu’il est véritablement grave et qu’il touche considérablement de personnes, l’auteur se devait de le traiter avec toute l’authenticité et la sensibilité qu’il représente. Chose faite, car le propos – sans le divulguer – oscille constamment entre l’amour et la colère, suscitant simultanément le dévouement puis, et a contrario, la résignation des proches. (…) Le trait d’Ulric (TracerFarpaitement) supplée le peu de texte et d’échanges. Certes grossièrement caricatural sur les silhouettes, le coup de crayon parvient néanmoins à renvoyer avec précision la nostalgie qui se dégage de ses personnages et de ce que sont devenues leurs existences. Âges avancés et pathologies pour certains, humeurs pour d’autres, en observant les faciès, le lecteur, qui devient le témoin du drame qui se joue devant lui, prendra conscience de l’affection, de la détresse et de la colère qui les habitent.Vite lu, ce one-shot livre un témoignage émouvant sur les terribles conséquences d’une maladie incurable et dont les répercussions sont principalement visibles au delà du patient lui-même. » D.Roy

LA BANDE DU 9 : « C’est avec une certaine émotion que je me suis lancé dans la lecture de cet ouvrage, aussi bien par le sujet qui me rappelle un certain vécu personnel mais également par un contexte beaucoup plus vaste qui est celui du temps qui passe. Cet album mis en scène par Ulric et Mikael Mignet ne laissera personne insensible. Entre la fille qui est dans le déni et qui le regrettera avec le temps et ce couple de personnes âgées qui nous prouve que l’amour n’a pas d’âge, chaque lecteur pourra se faire sa place et s’identifier aux protagonistes.Les auteurs ont su avec peu de texte, juste l’essentiel, et des dessins basés sur les personnages avec peu de décor, aller au centre du sujet pour toucher le cœur des lecteurs allant jusqu’à l’émotion de faire couler quelques larmes. Cet album est à la fois touchant, émouvant mais également pédagogique pour ceux qui voudront dépasser le cap de la première lecture. La maladie d’Alzheimer est terrible pour l’entourage des patients mais elle a l’avantage pour les victimes de ne garder que le meilleur des souvenirs. En bonus, des pages supplémentaires sur la genèse de l’album qui ne manque pas d’intérêt. « Derrière la colline » est l’exemple type d’album que nous souhaitons vous faire découvrir et qui prouve qu’il y a encore de belles histoires à raconter en Bande Dessinée. » Eric

LE PETIT BULLETIN : C’est l’histoire d’un papi, qui, tout seul dans son EHPAD, va tenter de remonter le chemin de sa mémoire. La photo d’un jeune couple. Quelques mots, « souviens-toi de nous », inscrits au dos. Un prénom : Flavie… Point de départ d’une quête que, peut-être, il aurait mieux valu ne pas entamer. Avec ce roman graphique paru aux éditions Tartamudo, Ulric et Mikaël Mignet explorent les thèmes de la nostalgie et de l’amnésie, racontant avec tendresse la dernière bataille de leur personnage.

Inauguration de l’atelier/galerie Pegasus à Rennes

A l’occasion de leur installation dans un nouvel espace de travail (atelier/galerie), Olivier Nestelhut, Mat Elbé et Tarek vous convient à l’inauguration de ce lieu durant trois jours de rencontre, exposition et dédicaces BD. Vincent Pompetti a été invité à cette occasion pour signer ses ouvrages et discuter avec le public.

Un vernissage est prévu le 28 février à partir de 17 heures 30.

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Artistes :


— Olivier Nestelhut > peinture
Olivier Nestelhut est un artiste né à Paris en 1966. A l’âge de 6 ans, il débute les cours de peinture en même temps que la musique. Il étudie dans l’atelier de Christiane Rosset à Saint Cloud puis rentre à l’Ecole des Beaux-Arts de Rueil Malmaison. Parallèlement, il apprend le saxophone et la composition au Conservatoire, puis à l’American School of Modern Music.  Après avoir obtenu une maîtrise de philosophie en esthétique sur le geste du peintre, la musique prend une place prédominante dans sa vie. Il compose pour des pièces de théâtre, des chorégraphies, des courts-métrages et des chanteurs. Il mène une carrière de musicien de scène en tant que jazzman. Il s’installe à Rennes en 2002 pour se rapprocher du Finistère, sa terre d’élection. En 2008, on lui confie la direction du festival Jazz à l’Ouest poste qu’il occupera pendant 8 ans pour ensuite reprendre le fil de sa carrière artistique.
Durant ces trente années, il réalise les supports visuels de ses différentes formations et de ses projets. D’autres musiciens font appel à ses services de graphistes. Il reprend les pinceaux en 2016 et réalise une série de toiles sur le Jazz « Backstage » qui sera exposée lors du festival Jazz à l’Etage 2018 (Rennes) et à l’Espace Paul le Flem (Châteaugiron). « Il y a trois ans, je me suis replongé complètement dans la peinture car la temporalité et le caractère immatériel de la musique ne me convenaient plus.
J’avais besoin de pouvoir me retrouver en face de ma création dans un temps arrêté, besoin concrètement de sa présence. Le choix du portrait est lié à cette question de la présence, une nécessité de faire jaillir les figures réelles et fictives qui m’habitent.

— Mat Elbé > pochoir
Mat Elbé est un pochoiriste et photographe pour Paris Tonkar Magazine.
Il n’apprend les techniques du pochoir qu’en 2013, sous l’influence de ses amis Tarek et Yarps. Ensemble, ils prennent pour support les rues de Paris, sur lesquelles ils collent différents motifs dont des madones colorées. Modernité, urbanité et fantaisie définissent à merveille le travail de Mat Elbé.
L’artiste utilise également des toiles comme support pour ses pochoirs.
En 2014, il expose pour la première fois ses créations avec Partitions Urbaines. Depuis, son travail est présent dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger.

— Tarek > peinture + BD
À 19 ans, à peine diplômé de la Sorbonne en histoire médiévale et histoire de l’art, et alors qu’il évolue dans le milieu du graffiti depuis un certain temps, Tarek sort “Paris Tonkar”, premier livre d’art consacré au graffiti publié en Europe. Il expose ses premières peintures un an plus tard, en 1992 lors de l’exposition Paris Graffiti. L’artiste vit ensuite à Tunis puis en Syrie, puis expose en France et en Syrie une série d’œuvres photographiques. Egalement reconnu dans le monde de la BD, il a écrit de nombreux scénarios pour plusieurs éditeurs.
Depuis plus de 20 ans, Tarek travaille sur plusieurs médiums, de la peinture à la bande dessinée en passant par la photographie, la vidéo ou encore la calligraphie arabe. En ce qui concerne ses peintures, l’artiste puise son inspiration de ce qui l’entoure, de ses voyages ou tout simplement des rues où il se promène. Masques tribaux, affiches publicitaires ou encore bombes de peinture sont des sources d’inspiration pour le travail pictural de l’artiste. il a également fait connaître son talent lors de performances urbaines à l’occasion de festivals dédiés à cette culture.
Les peintures de Tarek ont été exposées dans le monde entier, en France, en Belgique, au Canada, aux Etats-Unis, en Suisse, en Allemagne, en Italie, en Grèce, au Cameroun et bien d’autres. On peut trouver son travail dans plusieurs collections privées et publiques. Il a même créé sa propre revue consacrée à l’art urbain: Paris Tonkar Magazine. Quant à son travail dans la  BD, il lui a valu de nombreux prix. Un artiste qui vaut le coup d’œil !

Invité _ Vincent Pompetti > illustration + BD
Italien né en Belgique, Vincent Pompetti fait ses études d’art à l’institut St Luc, et en ressort diplômé en 1998 de la section bande dessinée. 2 ans plus tard il publie sa première bande dessinée en tant qu’auteur complet chez Glénat (Planète Divine), puis entame une collaboration avec le scénariste et spécialiste du graffiti Tarek. Il en résulte plusieurs séries comme Sir Arthur Benton (second cycle) ou récemment La Guerre des Gaules, ainsi qu’un récit de pirates (Le Malouin). Tout deux s’investissent dans une maison d’édition indépendante, Tartamudo, avec José Jover, et créent un label (Pegasus). Vincent collabore au magazine d’art urbain Paris Tonkar, et parallèlement, développe une carrière de peintre et illustrateur, en exposant en Suisse (Starkart), Canada (Galerie 203), Italie (2016 et 2017) et en France principalement. Il donne des cours de croquis et peintures à Rennes où il vit depuis dix ans.Ses dernières publications sont la sortie de deux romans graphiques (juin 2015 et juin 2017), « Les Anciens Astronautes » et « Constellation », réalisés en auteur complet, et qui développent un univers de science-fiction / fantasy.

Infos pratiques :


  • Lieu _ 24, rue de Châteaudun à Rennes
  • Transports _ Bus C3 / arrêt Châteaudun ou C4 ou C6 / arrêt Pont de Châteaudun
  • Horaires _ 10 heures à 22 heures le 28 février et de 10 heures à 20 heures le 29 février et 1er mars

SoBD 2019

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Les 6 / 7 et 8 décembre nous serons à SOBD le festival BD de Paris, avec Nina Luec, Tarek, Vincent Pompetti, Loiki Nihon, Shaos, Bruno Blum, José Jover, pour leurs nouveautés parues chez nous et aussi Patrick Cohen… Enfin sous réserve Nadine Van der Straeten !