/ Tarek Ben Yakhlef Alias Tarek /
Le Festival d’Angoulême est-il devenu le miroir des dérives de notre profession ?
Cela fait déjà 17 ans que je suis auteur de bande dessinée et j’avoue que le FIBD représente pour moi beaucoup de mauvais souvenirs et pas mal de rendez-vous manqués… Et pourtant, j’ai apprécié les nombreuses rencontres avec les lecteurs et les autres collègues mais en fait, tout au long de l’année, je peux vivre ces bons moments dans d’autres salons bien plus accueillants comme Quai des bulles à Saint-Malo, SoBD à Paris ou encore le FestiBD à Moulins.
La 43e édition du FIBD n’a finalement été qu’une consécration de la gabegie de l’équipe dirigeante tandis que le SNAC publie un rapport alarmant sur notre profession moribonde, faisant part du cynisme d’une partie des éditeurs et des institutionnels, de la condescendance des décideurs culturels envers la grande majorité des auteurs, de la misogynie de ce genre de…
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